jeudi, mai 25, 2006

Le vent l'emportera ...

Le jeudi 18 mai, nous étions sur le chantier accompagnés du directeur des travaux adjoint pour vérifier en sa présence l'ampleur de la tâche qui l'attendait.
Le discours de ce Monsieur n'est pas meilleur que celui de son conducteur de travaux mais il est plus au fait de ce qu'il peut faire (c'est heureux !). Disons qu'il était prêt à reprendre tout ce qu'il fallait étant entendu que les étages des deux maisons seraient refaits quoiqu'il ne se soit pas prononcé tout de suite sur l'étage de la maison de José.
Vous verrez plus loin que les faits auront raison des affirmations du directeur adjoint (combien de fois ai-je écrit cela depuis le début du blog ?).
Bref, il attendait le lundi 29 mai, jour où le chargé de mission de Wienerberger (fabricant de briques) devra vérifier les maisons (j'en ris encore d'avance !).
D'ailleurs, Monsieur le directeur adjoint a reçu notre constat de huissier et a donc confirmé à nouveau ce rendez-vous (par recommandé svp) ainsi que la reprise de tout ce qui serait nécessaire à la "qualité" de l'ouvrage.

Hmmm quoi dire de plus ... ah oui ... le maire du village a informé José que des murs de sa maison étaient tombés sous la force du vent (le samedi 20 mai).

Les photos parlent pour nous.



Ce que je n'ai pas publié, ce sont les photos qui montrent des briques poteaux non banchés, des ferrailles absentes des poteaux (si le mur n'a pas tenu l'explication vient de là !), des joints de mortier-colle approximatifs. Autant dire que le chargé de mission n'aura que peu de travail à faire. Son constat devrait être sans appel !

Encore une fois, c'est le ventre noué que j'ai découvert les photos de la maison de José. Ma femme partageait cette émotion.
Bizarrement, notre maison ne souffre pas du même problème (ce qui ne veut pas dire que l'étage [voire plus] n'est pas à refaire), deux raisons à cela :
- la prise au vent de nos murs est moins importante,
- il semble que ces idiots de maçons aient correctement chaîné les poteaux et murs entre eux, ce qui n'a pas été le cas sur la maison de José.

Je vous laisse imaginer si cette maison avait été habitée ...

La suite bientôt ;)

vendredi, mai 12, 2006

La réaction du constructeur

Résumons un peu la situation : nous n'avons pas reçu le constat du huissier (il traîne le gaillard) et nous n'avons pas eu de nouvelles du constructeur durant cette période si ce n'est un message sur le répondeur disant que le chef du conduc. faisait venir un technico-commercial de Wienerberger.

Après avoir relu la charte signée entre l'AAMOI et notre constructeur, ma femme et moi avions décidé de répondre par mél à la chargée du "service qualité" (hum hum !).
Pour donner plus d'impact à ce mél, nous avions mis en copie l'AAMOI et notre voisin José.

Voici l'extrait (flouté en partie, vous comprenez pourquoi !) :

Puis la réponse de Mme B. à ma femme


Oui effectivement, elle nous prend pour des débiles mais ce n'est pas de sa faute, elle travaille chez XYZ.

Puis la réponse de M. Y le Directeur de Travaux qui m'a aussi contacté par téléphone (une faute sur le nom du fabricant de briques mais l'assistante travaille chez XYZ , c'est normal ! et oui je sais, je deviens cynique !).


En fait la question que je me pose est : quelle est la conclusion du technico-commercial ?
Nous sommes donc en attente de leur expertise (à laquelle je n'apporte pas l'importance qu'il lui accorde sauf si elle va dans notre sens !) et j'ai rappelé à M. Y que nous l'avions (lui et ses services) alerté à maintes reprises et que leur inertie nous met dans une situation très délicate, l'appartement est vendu pour le 30 juin et nous n'avons pas encore trouvé où nous reloger (la location en IdF, c'est la galère).

Lundi 15 mai 18h30 : le directeur technique adjoint (chef du conduc) m'appelle et me convie à un rendez-vous jeudi, sûrement avec l'expert Wienerberger. Dans la courte discussion, il me fait comprendre que l'on va résoudre les problèmes (et les détails) au plus vite et qu'on ne laissera pas traîner le chantier en l'état. Les murs de l'étage seraient refaits évidemment. Il m'a même demandé ce que je ferai pour le plancher de l'étage ! Un comble !

Néanmoins, c'est un premier pas dans la bonne direction ...

mercredi, mai 03, 2006

Le rendez-vous avec le huissier

Mardi 2 mai après-midi, nous avons fait appel à un huissier de justice pour constater les problèmes des maisons.
Au moment des constats, nous avons eu aussi la visite du gérant de la société de maçonnerie que ses employés avaient appelé en renfort, inquiétés par la présence du huissier et la nôtre.

La situation s'est un peu envenimée quand le gérant a voulu contester notre façon de faire (s'immiscer dans son travail) et notre incompétence en matière de construction (en faut-il pour constater les malfaçons ?) et surtout les critiques à propos de son travail. Il est évident que pour lui, cela voulait dire qu'il ne serait pas payer par le constructeur.
Ce qui est ressorti de la conversation est que la communication vers le constructeur (le conducteur de travaux en fait) que ce soit pour lui prestataire ou nous, clients, était très limitée et qu'il n'avait jamais eu connaissance de nos remarques. D'ailleurs, il nous a dit que le conduc n'avait pas fait de remarques sur son travail.
Le huissier a remarquablement manoeuvré en invitant le gérant à constater avec nous à l'étage de la maison.
Le gérant nous a même prêté une échelle (de fortune), faisant de ce fait, d'un constat simple un constat contradictoire.
Au bout de quelques minutes et d'énumérations des problèmes, écoeurés par cette situation, le gérant et ses employés sont partis, nous permettant de nous rendre compte de la piètre qualité de la construction (par exemple des briques accolées en mâle-mâle, du ferraillage qui dépasse de la maçonnerie).
Le pire ayant été de remarquer qu'un linteau fraîchement coulé dans la maison de José, ne comportait pas de ferraillage, mettant en péril la stabilité de la construction. Point que le huissier a pu relever sans peine.

Une chose est sûre les maçons ne reviendront pas.

Le huissier nous a proposé d'envoyer directement les constats au constructeur, cela nous permet de marquer le coup et indique le dégré de notre détermination. Ce constat est le point de départ pour mandater un expert qui déterminera l'étendue des dégats et éventuellement renégocier le contrat.

Mercredi 3 mai vers 16h, le directeur technique adjoint m’a contacté et après une conversation houleuse, il m’a dit qu’il serait sur le terrain avec un technicien du constructeur Wienerberger.
Je lui fais remarquer que le technicien est mandaté par ses soins (le constructeur est un très gros client de Wienerberger), et que son rapport n'aura aucune valeur pour moi.

Néanmoins, je m'attends à une phrase du genre "la construction est acceptable".

A ce propos, son chef (le directeur technique), qui a vu les photos envoyées par ma femme au service clients, a qualifié la construction de « pas catastrophique ». Incroyable mais vous avez bien lu !!!
Je vous laisse le soin de traduire l'implication hiérarchique de ce constructeur.

De toute façon, le directeur technique adjoint a clairement dit qu'il ne referait pas les maisons alors que je lui ai fait remarquer qu'ils ne les avaient même pas vues et qu'il parlait sans connaître la réalité de la situation.

Bien-sûr, j'ai tu le fait que le huissier était passé mais peut-être que les maçons l'ont informé de la situation.

La suite ... très très bientôt.

PS : Encore merci à tous pour vos encouragements et vos conseils, nous vous en sommes sincèrement reconnaissants.