mercredi, novembre 30, 2005

Bâtir Ecologique ... le salon

Nous parlerons encore ici d’isolation suite à ma visite au salon Bâtir Ecologique.

Premièrement, ce salon était plus petit que ce que je pensais (12000 visiteurs en 3 jours tout de même) et il faisait la part belle au stand paille et chanvre. J’ai discuté avec Stephen qui expliquait la construction de maisons en paille, c’est vraiment un genre de construction (et auto-construction) fascinant et les gens en parlent de manière très passionnée, ce que j’ai partagée le temps du salon. Le système D, la concertation, l’expérience partagée, le bien-être, le coût très modéré et l’écologie plaide vraiment en faveur de ce mode de construction. Le plus dur reste de convaincre son entourage, la banque (quoique certains étaient autofinancés d’après ce que j’ai compris), les maires, la DDE et d’avoir la volonté et le courage nécessaires. Diverses associations présentes au salon permettent de se former sur des chantiers participatifs. Je donnerai quelques liens dans un autre message.

Deuxièmement, ce qui m’intéressait le plus était la conférence sur l’isolation écologique par Jean-Pierre Oliva (maître d’œuvre, auteur de L’isolation écologique, édition Terre Vivante).
Pour résumer son propos qui a duré plus d’une heure trente, JP a commencé par comparer
- l’isolation dite conventionnelle fondée sur ces seules propriétés mécaniques (correction thermique par ajout d’un isolant intérieur, ajout de pare-vapeur qui oblige à s’équiper d’une VMC pour évacuer l’humidité, l’été un climatiseur pour compenser, et le pire sans doute une dépendance énergétique et économique forte …)
- l’isolation écologique fondée sur ses propriétés mécaniques et climatiques (isolation thermique intégrée, parois « perspirantes » comme une « peau » disait-il, une plus grande autonomie énergétique et économique).

L’exemple de la construction conventionnelle est le plus intéressant :

Pour compenser le manque d’isolation d’un mur type parpaings ou béton, en France (et seulement en France), on a ajouté des laines minérales à l’intérieur des murs avec pour conséquences l'existence ponts thermiques. Des problèmes d’humidité sont apparus dans l’isolant à cause de la condensation de la vapeur d'eau dans l’isolant au contact du mur plus froid, et on a donc corrigé par des isolants avec pare-vapeur (étanche à l’air donc), ces derniers n’étant pas parfaits dans leur installation des points de rosée ou de condensation sont (ré-)apparus dans l’isolant et les propriétés d’isolation se dégradent fortement.
Pour pallier le problème, sont apparus les VMC dont le but est d’évacuer les vapeurs d’eau emprisonnées dans des pièces devenues « étanches ».
Problème, le renouvellement de l’air entraîne des pertes thermiques importantes (« on chauffe la planète 23h sur 24 » disait-il) puisque une VMC recycle l’air de la maison une fois par heure environ.

Bref, une isolation qui n’est qu’un ensemble global de corrections.

Vient l’isolation d’été de la méthode conventionnelle, dont on sait depuis l’été 2003, qu’elle a failli et qu’elle a été déclencheur d’une folie furieuse écologiquement aberrante : la climatisation.

L’isolation écologique reprend le problème à la base : le choix de matériaux dont les propriétés globales permettent une bonne isolation été comme hiver avec une hygrométrie naturellement régulée. Une conception bioclimatique pour profiter des apports thermiques passifs.

C’est à ce moment que j’apprends en détails qu’ils existent des phases d’absorption des matériaux à la chaleur. Pour illustrer mon propos, je reprends un document de la société Pavatex (présente au salon) :


On voit tout de suite que la résistance thermique des isolants à fibres de bois est plus importante puisque les températures sous toiture sont moins élevées. La variation globale est donc faible pour l’isolant bois (cellulose, chanvre et lin se rapprochent du comportement des fibres bois).

Sur ce graphique, on peut résumer de la sorte : un isolant possède un déphasage et une amplitude qui lui sont propres.
Aux heures les plus chaudes :
- L’amplitude des fibres minérales est inférieure de 10°C de la T° extérieure. Son déphasage est de 6 heures. Ce qui veut dire qu’en été à partir de 20h, les fibres minérales restituent le maximum de chaleur emmagasinée. L’air intérieur est donc étouffant la nuit.
- L’amplitude des fibres de bois est inférieure de 20°C de la T° extérieure. Son déphasage est de 12 heures. Ce qui signifie que la chaleur restituée l’est aux environs de 2h du matin, l’air intérieur est donc confortable.

Ce que j’en retire pour notre construction :
1. Isoler avec des parois perspirantes, de manière à diffuser le plus naturellement possible la vapeur, ce que permet la brique monomur et des parois type Fermacell (à base de gypse et cellulose) ou lambris. Le toit participant donc à la diffusion globale de la maison.
2. Utiliser des matériaux en panneaux semi-rigides (meilleure tenue dans le temps selon moi) type fibres de bois (type Gutex ou Pavatex Plus KN) ou chanvre pour isoler la toiture avec frein-vapeur (et non pare-vapeur). En chanvre, les panneaux seraient croisés en 80+80mm (tuiles + 20mm air + 80mm chanvre + 80mm chanvre + frein-vapeur + 20mm air + lambris ou fermacell)

Je rejoins donc François sur le Fermacell par rapport au placo BA13. Reste à chiffrer cela. J’attends les devis (sociétés Pavatex, Scandulae, Gutex par Domus Matériaux).

Je suis conscient des coûts induits par ce type d’isolation mais à choisir une maison monomur autant qu’elle soit réellement basse consommation, saine et écologique tant que nos moyens nous le permettent.

Je développerai la suite dans un autre message ;)

lundi, novembre 28, 2005

Batîr écologique

Bonjour,

J'ai assisté dimanche au salon Bâtir Ecologique à Paris La Villette, fort intéressant notamment la conférence sur l'isolation écologique de JP Oliva.

Je reviendrai prochainement sur ce que j'en retire concernant notre construction.

samedi, novembre 26, 2005

« Rencontre avec le conducteur de travaux qui venait de Sens »

José et moi arrivons quelques minutes en avance sur notre rendez-vous et sur nos terrains, avec le plaisir de constater que les terrassements et les fonds de fouilles des fondations apparaissent à la bonne altimétrie cette fois-ci.
C’est impressionnant au niveau profondeur, je vous laisse découvrir cela sur les photos, les fondations sont assez profondes de par la nature du terrain.


Ce terrain n’étant pas cher à la base (tout est relatif vous me direz), le surcoût au niveau des fondations est de l’ordre de 10% du prix du terrain (3626€ + 632€ pour 1 rang en béton banché sous la dalle et 4 rangs supplémentaires). De plus cela permettra de profiter d’un vide sanitaire pour stocker du bois ou d’autres matériaux (d’après José, le maire s’est enquis de ce qu’il comptait mettre dans son vide sanitaire, un usage détourné semblerait inquiéter le maire :) ).

Résumons la discussion que nous avons eue :

L'avancement des travaux : il affirme pouvoir commencer les fondations la semaine prochaine sous réserve de températures positives (ça caille de par là-bas). Je lui demande s’il pense finir la ou les maisons pour mai 2006, il n’y croit guère; aussitôt je lui rappelle que nous devons vendre notre appartement fin mai au plus tard si l’on veut pouvoir solder notre crédit relais dans les temps. Je lui rappelle encore qu’on a plus d’un mois de retard sur le chantier à cause des chaises musicales de « conducs ». Il dit qu’il fera de son mieux mais que l’hiver s’annonce rigoureux, ce qui peut bloquer la construction. Je lui mets quand même la pression … car pendant ce temps nous payons des intérêts sur le crédit relais, à la fin la facture pourrait être quasiment le prix d’une très belle cuisine.

L'isolation : il est d’accord pour une moins value concernant la laine de verre dans les combles (pouvait-il faire autrement que d’accepter mon exigence ?). J’ai eu la réponse à ma question sur la charpente de toit, charpente industrialisée ou à fermettes (infos ici sur une disposition type http://www.isover.fr/produits/solutions/cp_2/page.htm ) qui sont espacées de 60cm et section de 10cm, ce qui laisse environ 8cm pour une première couche d'isolant (+2cm d’air), croisée d’une deuxième de 10 voire 12cm pour j’espère arriver à R=5 (Résistance Thermique). La technique peut être similaire au lien précédent. Le choix se fera donc sur le coton ou le chanvre et le rapport performance/prix. Le « conduc » pense que l’on pourra solliciter le plaquiste à ce sujet mais ne peut s’engager pour lui (contractuellement je ne peux pas solliciter les entreprises du chantier en dehors du conducteur de travaux mais officieusement on peut toujours s’arranger). Il s’agira bien de placo pour les cloisons, qui comme le dit François n’est pas très écolo (le Fermacell à base de gypse et cellulose est meilleur écologiquement d’après lui), mais le Fermacell est beaucoup plus cher.
Il y un hic : ma femme me demande de sérieusement lever le pied sur les plus values … notre budget n’est pas extensible à l’infini et on atteint déjà les limites de par mes multiples ajouts. Par exemple, les radiateurs électriques ont été supprimés (ce qui est une bonne chose) au profit d’une laine naturelle. Il faudra donc s’équiper dès le départ d’un poêle à bois (à granules pour son côté totalement réglable ou à bûches très abondantes dans notre coin), qui est au moins trois fois plus cher que les radiateurs électriques même s’il y a 50% de crédit d’impôts (un an après). Elle m’a rappelé qu’on avait des revêtements de sol, de la peinture (écologique ou sans COV), une cuisine et une salle de bain à installer. Bref, une grosse et lourde facture.

J'ai rappelé au conduc. qu’on s’équipait d’un récupérateur d’eau de pluie pour les toilettes. Il a été surpris par cette demande (parfois je me demande si je ne viens pas d’une autre planète) mais intéressé par la mise en œuvre. Pour répondre à François, cette eau ne servira que pour les toilettes car l’installation sera équipée d’un filtre de premier niveau (0,25µm), les autres filtres sont trop coûteux pour le moment, il faut aussi ajouter un surpresseur dans la facture. Pour des raisons bactériologiques, nous ne l’utiliserons pas pour la machine à laver sinon tout devrait être lavé à au moins 60°c. Les toilettes sèches que j’envisage seront tout simplement en dehors de la maison dans un premier temps et dans notre prochaine dépendance ossature bois et en mélange de paille/terre/chaux (je n’ai pas encore fait le permis de construire).

J’ai aussi demandé à ce que le chantier soit le plus écologique possible (que je récupère des matériaux comme les déchets de briques ou de tuiles, etc …), demande qui surprend dans une société qui vante pourtant sur son site le bioclimatique et l’écologie. Entre les discours et les faits …

Dernier point, j’ai rencontré hier un ami Saïd qui est passé récemment conducteur de travaux (dommage pour nous :( ), il m’a dit que si nos chantiers n’avancent pas, c’est que le conducteur de travaux envoient les entreprises d’un chantier à l’autre, ce qui prend du temps. Selon lui, un chantier en monomur comme le nôtre ne prendrait pas plus d’un mois, puisque lui-même ne met pas plus de temps. Le gel n’est pas un souci, car les antigels pour béton existent et n’empêchent pas l’avancée des fondations (mais je suis pas pour personnellement). La seule raison objective est la sécurité en cas de gel ou de neige, les risques de chutes sont importants.

J’en arrête là, il faut faire à manger …

mardi, novembre 22, 2005

Accès chantier et classement isolants

L'entreprise de travaux de terrassement mandatée par José et moi, a réalisé le busage et l'accès au chantier par un lit de gros cailloux.
Nous avons aussi pris rendez-vous avec le conducteur de travaux pour mettre les choses au clair concernant pas mal de points.

Je vous livre mon classement des isolants avec une préférence pour trois produits : panneaux de chanvre semi-rigide de 80mm(x2 croisés), panneaux de lin (100+80mm croisés) et laine de coton 60-80mm (x2 croisée).

J’ai créé un ratio personnel pour connaître le meilleur rapport prix/performance, aux alentours de 400€ c’est intéressant, de même que le rapport prix/performance au m² pur donne une idée du produit.
A noter cependant que les isolants minces Actis ont les meilleurs ratios.

Globalement, il nous faudra environ 2000€ (à condition que ma mesure de la toiture soit la bonne) pour isoler nos combles avec un R > 4,5, ce qui nous permettrait de ne pas souffrir l’été.

dimanche, novembre 20, 2005

L'appel de fonds et les taxes

Bonsoir,

Je vous fais part d’informations utiles comme si vous alliez vous aussi construire une maison. Après tout, il vaut mieux être informé avant de commencer :

  1. Il y a 15 jours, le constructeur a fait procéder à un appel de fonds de 15% du montant total de la maison. Soit plus de 18000€ dans notre cas, cela comprend donc 15% à l’ouverture de chantier (document signé avec le conducteur de travaux le 11/10/05) et comprenant aussi les sommes déjà versées comme l’acompte. Cette somme est versée par notre banque au constructeur après paraphes. Si vous avez des avenants comme nous la banque se fondera sur le pourcentage par rapport aux documents en leur possession, le reste c’est de votre poche donc gare aux avenants après le prêt.
  1. Les taxes … les taxes sont un sujet douloureux puisque l’on vient de recevoir du Ministère de l’Equipement, des Transports et du Logement, un avis d’imposition d'après le permis de construire (je pensais que c'était gratuit !) comprenant (accrochez vous ça déménage !) :

Taxe local d’équipement (au profit de la commune) (=1695€);
Taxe départementale pour le financement des conseils d’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement (=169€);
Taxe départementale des espaces naturels sensibles (=565€);
Taxe complémentaire à la taxe locale d’équipement (sic !) (au profit de la région Ile de France) (=0€);
Taxe spéciale d’équipement pour le département de la Savoie (mais oui !) (=0€).

Bref, que du bon pour un montant total de 2429€ divisés en 2 fois à régler pour le premier dans les 18 mois et le second dans les 18 mois qui suivent les premiers. Ce calcul est basé sur le SHON (Surface Hors Œuvre Nette) de 141m2 dans notre cas.

vendredi, novembre 18, 2005

Isolation et altimétrie

Bonjour à vous et merci de vos commentaires.

Altimétrie : le nouveau conducteur de travaux confirme que des problèmes d'altimétrie sur le premier terrassement oblige à le refaire et ce à partir de lundi (altimétrie : au début je pensais à flight simulator ou apache pour ceux qui connaissent puis après j'ai pensé « mon gps ne capte pas les satellites » ou encore « chérie, j’ai perdu les côtes de la maison » :( ).
Blague à part (rire jaune), je lui ai rappelé qu'on venait encore de perdre une semaine et que le gel se pointe. Selon lui, les fondations commenceront la semaine prochaine, le gel n’est pas un problème … pour le moment ...
Plutôt que d'en discuter avec lui au téléphone, j’ai demandé à le rencontrer, ce sera plus simple. Si possible avec José.

Isolation : A la suite des remarques de Xavier et Sophie, d’un rapport que j’ai lu sur le CSTB concernant les isolants multi-réflecteurs, je me pose pas mal de questions.

En effet, un ami a installé dans sa ferme (280m² de toiture) l’actis triso-super 9 avec ouate ; pour lui ça marche plutôt bien (tant mieux d’ailleurs).

J’aimerai assez avoir des témoignages de personnes qui ont installé des isolants minces dans des combles aménagés (été, épaisseur, hiver, humidité ?) ou alors des laines de bois (très efficace en été parait-il), chanvre, liège, paille et coton (j’aurai un témoignage d’un ami prochainement). Le coût a évidemment son importance, nous ne sommes pas fortunés.

J’ai classé en fait les isolants sur leur coût et leur efficacité thermique en fonction de notre surface de toit. Je publierai ce document prochainement, vous me donnerez votre avis.

Le triso-laine n’est pas ce qu’il y a de plus écologique mais globalement il me semble assez inerte en terme de qualité d’air, ce qui a son importance. Sa mise en œuvre est aussi assez simple.

lundi, novembre 14, 2005

La ferraille et ... des erreurs de côte.

Jeudi dernier dans la journée sont arrivées les ferrailles pour les fondations.

Par là même, j'apprends au petit matin par le conducteur de travaux que M. D est remplacé par M. D (je sais qu'avec les initiales, ça ne le fait pas trop mais c'est le fruit du hasard). Ca fait plaisir, ce n'est que le troisième conducteur de travaux pour nous et le quatrième pour José. Dans le genre, on se moque de nous, y a pas mieux.

Le directeur du Centre de Sens me contacte dans l'après-midi, pour me donner les raisons du changement de conducteur de travaux, le nouveau serait plus près de 20km puisqu'il a deux chantiers dans les environs.
Je lui rappelle qu'en tant que directeur, il devait être au courant de ces choses là et à l'avance normalement, et qu'il aurait pu nous éviter ce genre de pirouette managériale prompte à énerver les gens les plus calmes.
Il me rétorque qu'en huit jours, depuis qu'il a les dossiers, il a fait plus que l'agence de Meaux (concurrence étonnante dans une même société), je lui réponds que de mon point de vue, ce n'est pas huit jours mais bien un mois et que donc les résultats me semblent bien maigres. Je lui dis que j'attends plus et qualitativement aussi. Je lui rappelle que tous les points vus avec le premier conducteur doit être revus avec le nouveau et que cela commence à devenir pénible de fixer de rendez-vous (comme jeudi dernier) qui ne pourront être tenus. Il bloque sur la partie schéma électrique de la maison, moyen de me faire parler d’autre chose.

Le bouquet : j'apprends par José qu'il y aurait eu des problèmes de côtes (et donc de profondeur) dans le terrassement déjà effectué. Là ... j'hallucine.

Il va donc falloir que le géomètre de leur boîte se rende sur le terrain et refasse les mesures, ce qui veut dire retard(s) sur le terrassement et retard(s) sur les fondations.

Je vous tiens évidemment au courant.

lundi, novembre 07, 2005

Les travaux débutent ... enfin !



Vendredi dernier (le 4 nov.), José a été contacté par notre nouveau conducteur de travaux M. D (cf. publication s précédentes) et lui a dit qu'il avait commencé les travaux.

En bref, les premiers coups de pelleteuse.

Ce qui est drôle, c'est que les travaux ne concernaient que mon terrain et pas celui de José (pour l'instant), pourtant c'est lui qui a été contacté. M. D a donc fait faire les travaux de terrassement (décapage de 60cm de terre), le reste (soit environ 110cm) sera pour la société que nous avons mandatée.
M. D n'avait pas mes coordonnées pour me contacter, ce qui est beaucoup moins drôle c'est qu'il n'avait pas tous les éléments du dossier.

Justement j'ai dû lui rappeler les caractéristiques de notre maison : monomur de 30 cm, récupérateur d'eau pour les toilettes, isolation des combles par nos soins etc etc.

Pour la monomur, il était au courant et fera venir le constructeur des briques pour former le maçon (sic !). Je lui ai demandé si le maçon connaissait les monomurs
à joints minces (collage et non mortier, ce qui explique que la technique diffère et donc la compétence), il me dit "oui" et c'est justement pour bien faire les choses qu'il fait appel au constructeur des briques monomur. La première rangée sera donc supervisée (technique laser) par le constructeur des briques mais les rangées suivantes ???

Une remarque qu'il m'a faite : il trouvait le terrain un peu mou ! Je lui ai dit qu'il avait l'étude de sols (faite par eux) qu'on nous avait fait rajouter 3 rangées de plus dans les fondations. Là, sa réponse a été évasive ... connaissance du dossier ?
De toute façon, aux dires de certains voisins avec lesquels José s'est entretenu, les semelles des fondations (le béton armé sur lequel reposera les murs de fondations puis la dalle puis les murs) seraient un peu juste comparé aux maisons voisines (30x40cm pour nous et 80x80 pour eux).

Pour le reste, mercredi apm, José et moi verrons avec M. D les détails de la situation et nous éclaircirons tous ses points en suspens. Saluons au moins sa volonté de faire avancer les choses (je me rassure avec ça).

Nous avons planté deux cerisiers dont un, sur notre terrain, était destiné à la naissance de notre petit bonhomme (qui au moment où j'écris s'évertue à battre des records de décibels). Merci à José pour cet arbre.



Et nous avons aussi commencer le trou pour le regard du compteur d'eau. Je peux dire que le sol de ces terrains est super dur à creuser :P